Dès que j’ai commencé à écrire le scénario de mon documentaire, j’ai très vite compris que la musique, la voix-off et les ambiances du film seront des point essentiels à la compréhension du sujet et à son interprétation. Dans le scénario, il n’y avait pas une seule ligne écrite sans imaginer un son ou un sound-design adéquat.
J’ai souhaité commencer le tournage en possédant déjà une grande partie de la bande originale du film. Pourquoi? Car cela me permet d’anticiper l’ambiance du documentaire. La musique en tête, je connais d’avance la vitesse du dialogue, la vitesse des plans, le rythme du montage…etc. Le gros du travail en production fut donc de travailler avec mon compositeur, Hadrien Hepp à la conception du thème principal du documentaire.
En parallèle, j’ai missionné mes deux monteurs et mixeurs sons, Alexandre Rocher et Etienne Colin, pour réfléchir et me proposer un sound-design adéquat pour mes séquences dites “expérimentales”. Ce fut une expérience extraordinaire. J’avais réalisé des maquettes non aboutis de ces expériences mais ces images suffisaient à leur donner une idée du résultat final. Lorsque j’ai écouté leurs sound-design en amont du tournage, j’étais bluffé. Lorsqu’ils ont vus les images tournées pendant le tournage du documentaire, ils étaient bluffés.