La sombre menace pour Pierre (Hervé DAVID) et Sophia (Laurence PORTEIL). Voilà ce qu’Ivan Michal Kapi représente. Elle se doit d’être aussi forte qu’inéluctable. Le mécanisme du rouleau compresseur est en marche. Un principe qui fonctionne toujours dans la narration cinématographique.
Kapi est définitivement un monstre. Un chien de guerre. Mais évidemment pas que. C’est l’apanage des vrais méchants de cinéma non?
J’ai commencé en fin de compte à écrire l’histoire de Kapi. Pour lui donner une vrai profondeur.
J’ai imaginé que Kapi est orphelin de guerre. A deux ans, il a été confié aux institutions d’un état totalitariste dans lequel il vit. A 15 ans, il est entré dans une académie militaire pour se retrouver très jeune sur les pires champs de bataille construisants l’histoire de son pays. Soldat total, servant aveuglément les thèses de l’état, il a tout donné. Pour l’exemple, et pour souligner son engagement, son gouvernement a décidé de lui offrir l’administration d’une province fraîchement annexée. De part le fait, il s’est intéressé à ce peuple qu’il devait asservir et a commencé à se cultiver. Il a développé une véritable passion pour l’art (peinture, sculpture et littérature notamment) en général, et pour la poésie de Pierre en particulier.
La traque dure depuis plusieurs années maintenant, traque pour l’homme, mais aussi pour récupérer ses poèmes.